En 2007, j’étais à boute (pas à bout, mais vraiment à boutttte) de travailler pour un employeur… j’avais essayé de partir à mon compte quelques années auparavant, mais sans succès.
Je croyais profondément qu’il y avait une façon plus intelligente de mener sa vie que le métro, boulot, dodo, routine, hustle, go go go, faire du 9 à 5, on se relève le lendemain, on refait encore la même chose.
J’étais tanné de suivre le troupeau, seulement parce que le « système » nous disait que c’était LA chose à faire :
Hypothèque-golden-retriever-petite-famille-boulot-à-taux-horaire-9-à-5-retraite-dorée.
Let’s go, on travaille jusqu’à la fin de nos jours, 60 heures par semaine sur les projets des autres, qui nous passionnent moyennement, pour espérer en profiter un jour à 70 ans.
Arkkkeee! Non merci!
Quelques années plus tard, j’étais de retour d’un grand voyage en Australie et en Asie du Sud-Est, on était en 2009. Après avoir fait quelques contrats comme pigiste, je me lançais à mon compte à 100%, oh yeah!
Je venais de me prendre un petit appartement avec ma blonde où je surfais sur mon buzz de nouvelle liberté de graphiste freelance. Je pouvais enfin prendre les décisions que je voulais au niveau créatif, parce que c’était mon bateau à moi.
Wow, j’appréciais tellement cette indépendance, je flottais sur un petit nuage.
Mais pour être franc, après quelques années, je réalisais que c’était une tout autre game que ce que j’avais imaginé au départ.
Je travaillais souvent jusqu’à 60 heures par semaine, j’avais mal au cou, aux yeux, au dos, j’étais stressé en crisse et plusieurs clients me gossaient sérieusement…
Et le plus paradoxal, c’est que je travaillais encore sur les projets de quelqu’un d’autre.
Bref, tout ce que je ne voulais plus en tant qu’employé, j’avais répliqué exactement la même chose en tant que freelancer…
- Je répétais souvent la même chose à mes clients.
- Je faisais souvent plusieurs projets similaires en recommençant à 50% les mêmes tâches.
- Plusieurs prenaient des décisions douteuses pour leur business, mais je devais quand même exécuter leur demande.
- J’avais des deadlines à respecter et le stress qui vient avec.
- J’avais pas de temps de disponible pour créer autant que je voulais.
- J’avais presque pas le temps de chier…
Encore là, je me disais qu’il y avait sûrement une meilleure solution pour avoir le beurre et l’argent du beurre… Je sais, je suis un peu gossant de même, ma blonde pourrait te le confirmer.
J’essaye toujours de trouver LA meilleure solution pour régler un problème.
Tout ça pour dire que j’avais une idée de solution parfaite qui me roulait constamment dans la tête. Cette idée, m’aurait permise de :
- Ne pas répéter la même chose à mes clients.
- Faire un projet trippant qui m’allume, mais sans devenir un robot et devoir le refaire 100 fois.
- Prendre mes propres décisions concernant ma business et mon projet.
- Ne pas avoir de deadlines et travailler quand je veux sur mon projet.
- Avoir plus de temps de disponible dans ma vie pour en profiter et pas juste travailler.
- Avoir plus d’argent pour me permettre de travailler moins et voyager plus.
Puisque j’avais créé un blog de voyage lors de mon fameux voyage en Australie que je te parlais tantôt, j’avais déjà goûté un peu à la joie de faire des revenus passifs en ligne.
Avec quelques publicités positionnées stratégiquement à travers mes articles, je pouvais faire un peu d’argent sans lever le petit doigt.
Sérieusement, je faisais des peanuts, peut-être 10$ par mois, mais ça me trottait toujours dans la tête quand même. Pourquoi?
Parce que j’avais goûté à l’extase de faire des revenus passifs en ligne pour la première fois de ma vie. Surtout que c’était un projet qui me passionnait, sans date de livraison à un client, sans stress… bref, la solution parfaite pour régler mon problème.
En sachant que c’était POSSIBLE de faire de l’argent en ligne, ça ouvrait la porte à une liberté totale, qui répondait carrément à mon désir ultime de solopreneur.
Cette soif d’indépendance et de flexibilité se transforma donc en quête de la stratégie ultime pour atteindre mon objectif : Vivre à 100% de ma business en ligne.
Mais je devais commencer quelque part, et le problème principal que je te mentionnais tantôt avec beaucoup de classe…
Je n’avais même pas le temps de chier.
Alors, quand tu dis que tu n’as pas le temps pour travailler sur ton side hustle de revenu passif (ou faire croître ton offre en ligne), je suis très bien placé pour te comprendre, je compatis avec toi, je sais que ce n’est pas toujours facile de balancer tout ça.
Mais je dois malheureusement te challenger en te disant que c’est des excuses que tu te donnes : Tu dois simplement faire un choix conscient pour toi-même et ta future liberté.
Et surtout l’appliquer au quotidien, étape par étape, un pas à la fois. Voici pourquoi tes excuses sont d’la bouette…
Étant déterminé de nature, j’ai donc décidé d’investir 30 à 60 minutes par jour sur mon side hustle. Pas 30 heures par semaine. Seulement 30 minutes par jour.
Et j’ai fait ça, pendant 4 ans. 30 minutes par jour, 5 jours par semaine (ça variait un peu, mais l’idée est là).
C’était la première version de Pige.Québec qui a fini par me générer environ 3K par mois, 4 ans plus tard. Assez pour en vivre modestement à 100%.
Alors, je t’entends me dire, « Bin là Alex, travailler 30 minutes par jour pendant 4 ans sur un projet… » :
- Sans savoir si ton idée allait fonctionner?
- Sans te lancer pendant tout ce temps?
- Sans générer aucun revenu passif pendant tout ce temps?
Et c’est là que je te sors ma recette de sauce secrète que j’ai appliquée pendant toutes ces années et qui m’a permis de :
- Savoir en moins de 30 jours si mon idée allait fonctionner
- Me lancer en moins de 30 jours avant même d’avoir bâti quoi que ce soit
- Commencer à générer des revenus passifs après quelques mois
J’ai fini par établir la stratégie parfaite pour répliquer mes résultats, encore et encore…
Le problème c’est que j’appliquais mon plan par instinct et habitude, parce que c’était seulement pour mes propres besoins.
Faque pour l’enseigner, je devais le tester par moi-même et avec des premiers clients…